Le brouillard à l’aéroport de LFPG Paris CDG
Alt : 392ft - AMS : 2500ft
Afin d’utiliser au mieux cette étude, une méthodologie détaillée est accessible ici.
– Grâce à une méthode de modélisation numérique innovante, une équipe de chercheurs de Météo-France associant le CNRS est parvenue à simuler la formation de brouillard sur l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Les résultats fournis par leur modèle atmosphérique à très fine échelle (1,5 m de résolution verticale et 1 m de résolution horizontale), intégrant la configuration exacte des terminaux de l’aéroport, montrent que les conditions de formation du brouillard dépendent des bâtiments en présence. Alors que les nappes de brouillard se forment quasi-instantanément en conditions homogènes (par exemple à la campagne), elles mettent une heure trente à recouvrir uniformément la zone aéroportuaire de Roissy. En cause, des effets thermiques et dynamiques qui créent des hétérogénéités dans les masses d’air au voisinage des bâtiments.
Si l’apport d’humidité ou le refroidissement de l’air contribue à la formation du brouillard, l’hétérogénéité du sol et la présence de bâtiments peuvent sensiblement retarder sa formation. Là encore, la direction du vent, même faible, peut jouer un rôle déterminant.