L’objectif de cette étude climatologique et statistique, mettant en valeur l’influence du vent sur l’occurrence et la densité du brouillard sur les aéroports français, est d’améliorer la prévision du brouillard en aéronautique. Elle démontre notamment que le risque de brouillard de rayonnement est maximal par vent nul contrairement à ce qui est le plus souvent enseigné, prétextant qu’un "vent nul contrarie la suspension des gouttelettes". Cette étude révèle également que, même par vent faible, la connaissance de la direction du vent et de l’environnement du lieu étudié, est primordiale pour évaluer objectivement le risque de brouillard.